Grenoble Connexion, la trilogie

Quand on demande à Jean-Yves Fabre pourquoi l’écriture de ce troisième volet de « Grenoble Connexion » il évoque ses lectures de Pagnol, l’idée d’une trilogie lui plaisait, alors il s’est relancé dans l’écriture.

Grenoble Connexion III nous plonge une nouvelle fois dans l’ambiance de la police grenobloise avec l’arrivée d’un nouveau commissaire - stagiaire - Fernand Perrier, fils de Germain dont nous avons suivi les péripéties dans les 2 premiers tomes.

On y côtoie la réalité, même si « toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé … etc… etc… ». Et grâce à cette joyeuse bande de policiers, l’attaque à main armée du casino d’Uriage est vite résolue. La PJ Grenobloise va probablement regretter que Jean-Yves Fabre ne fasse pas partie de leur équipe !

Ce qui m’a plu dans ce dernier ouvrage c’est qu’à 2 reprises Jean-Yves pratique l’auto-insertion : l’auteur fait une intrusion dans le roman et discute avec ses personnages. Une bonne façon de ne pas se prendre au sérieux, extrait : « Alors ça va être simple, ou vous la fermez, ou j’arrête le bouquin... la littérature française s’en remettra. »

Contrairement aux 2 précédents tomes disponibles chez les buralistes Claixois, ce troisième tome a été écrit pour la famille et les amis de Jean-Yves. La cote de cet ouvrage va rapidement monter et alimenter les conversations claixoises : « Tu l’as toi ce 3ème tome ? Non… mais je connais quelqu’un qui l’a et je vais essayer de lui emprunter… ».