Ne pas oublier... pour ne pas perdre la tête !?...

Samedi 21 janvier, à l’initiative de Claix Patrimoine et Histoire, un petit groupe de Claixois est allé visiter le musée de la Révolution Française à Vizille. Nième visite pour certains, 3ème pour moi... on ne s’en lasse pas. Le Musée s’enrichit en permanence, je vous conseille une nouvelle visite si vous n’y êtes pas allé depuis plus d’un an ou deux. Vous pouvez même en avoir un avant goût en ligne.

Mais pourquoi je vous en parle ? Eh bien parce que je suis resté bouche bée devant ce monumental (environ 5 m par 10) tableau de Charles-Henri Muller peint en 1850 "Le dernier appel des condamnés à mort".

Il montre, à la conciergerie, l’appel des condamnés à mort lors des derniers jours de la terreur... pour un départ en charrette vers la guillotine. Quand on observe le tableau, on se demande bien quels crimes peuvent avoir commis tous ces personnages... si ce n’est de ne pas être nés du bon côté au bon moment... Et pourtant ce sont près de 2800 prisonniers qui subirent ce sort lors de la terreur de juin 1793 à juillet 1794, pratiquement sans jugement, pour lutter contre les dangers menaçants la République !

Et tout d’un coup... je me suis dit... et si la terreur était toujours en vigueur 200 ans plus tard... qui couperait la tête à qui ? ... j’en ai encore des frissons dans le dos !

Vous pensez que ce n’est plus possible ?... Eh bien allez donc voir le site d’Amnesty International. Si on ne coupe que très rarement des têtes, l’arbitraire est toujours en vigueur dans de nombreux pays.

Ma conclusion, c’est qu’en France avec la terreur, nous avons eu notre période noire, pour le "bien du peuple". L’intérêt d’un tel musée est de nous remettre cette réalité devant les yeux pour plus de modestie envers les pays en guerre civile. N’oublions jamais !

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A bientôt

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